POURQUOI MANGE-T-ON DU CHOCOLAT À PÂQUES ?
LES ORIGINES DE LA TRADITION
Si Pâques revêt une importance capitale dans le christianisme puisqu’elle célèbre la résurrection du Christ, la fête occupe aussi une place particulière dans le cœur des gourmands. Chaque année, les chocolats de Pâques viennent ponctuer le début du printemps pour le plus grand bonheur des petits et des grands.
A première vue, difficile de faire le lien entre le retour à la vie du Christ et la chasse aux œufs. Pourtant, les deux sont bien liés ! Entre symbolique païenne, tradition chrétienne et histoires pour enfants, voici l’origine des chocolats de Pâques.
L’ŒUF DE PÂQUES ET SES RACINES DANS L’ANTIQUITÉ
Un vent arty souffle sur le traditionnel oeuf de Pâques. À l'intérieur de L’origine des œufs de Pâques prend racine bien avant que la religion chrétienne n’entre dans l’Histoire. C’est un symbole ancré dans les cultures depuis la nuit des temps, qui faisait l’objet de nombreux rites et traditions païennes à travers le monde. Des œufs d’autruche décorés vieux de 60 000 ans ont même été découverts en Afrique australe ! Dans l’Antiquité, et notamment en Perse et en Egypte, il était coutume de s’offrir des œufs décorés ou teints en rouge à la venue du printemps, saison de la vie retrouvée. A cette époque lointaine déjà, l'œuf symbolisait la renaissance, le renouveau.
Source : https://www.fauchon.com/fr/mag/produits/origine-oeuf-paques-chocolat/
Nos traditions de Pâques
Nous retrouvons souvent à cette période de nombreuses figurines, qu’il s’agisse de poules, de cloches, de panier ou encore d’œuf …
Aujourd’hui, notre rubrique « Histoire et Chocolat » s’anime donc pour Pâques.
Pour les croyants, Pâques est avant tout un événement chrétien, mais comment passes-t-on d’une croyance religieuse à de délicieux chocolats ?
L’ŒUF, le commencement de notre tradition .. oui oui, tout est parti de là !
Il y a 5 000 ans, lors de la venue du printemps, les Perses, les Romains et les Égyptiens avaient pour traditions de se donner des œufs de poules afin de souhaiter fécondité et renouveau et ainsi porter bonheur à la personne. En Europe, Pâques – comme vous le savez – est la fête commémorant la résurrection de Jésus. Le dimanche permet de marquer la fin du carême. Auparavant, cette période dite de Carême interdisait aux personnes en jeun de manger des œufs.
À la fin des 40 jours de carême, les personnes s’offraient donc tous les œufs des poules produits durant cette période. 40 jours, cela en fait des œufs …
Au XVème siècle, en Alsace plus précisément, les personnes appréciaient décorer des œufs de poule, destinés ensuite à être mangés. Finalement, notre idée provient d’Alsace .. ! Cette pratique se répand peu à peu et au XVII siècle, les cours princières mettent à la mode ce type de pratique. Ainsi, l’on pouvait retrouver de jolis œufs ornés contenant parfois des surprises.
Il est encore aujourd’hui complexe de connaitre la date exacte de l’invention des œufs en chocolat : qui a pu être la première personne à trouer de part et d’autre l’œuf afin d’y remplir une délicieuse gourmandise ? Ce que l’on sait, c’est qu’à l’aube du XIXème siècle, les premiers en œufs en chocolats font leur apparition. Les progrès techniques de l’époque permettaient de travailler la pâte de cacao, et de réaliser de jolis moules aux formes diverses.
Voilà pourquoi aujourd’hui, nous avons l’habitude de manger des œufs en chocolat pour Pâques. Et dire qu’à l’époque ce n’était pas du chocolat …
Et les cloches ou les lapins dans tout ça ?
Pendant de nombreux siècles, les cloches des églises ne pouvaient plus sonner entre le jeudi « saint » et le dimanche de Pâques. Cela afin de signaler le deuil … Une tradition que l’on pouvait avoir en France, en Belgique et en Italie.
Pour magnifier un peu l’histoire, on racontait aux enfants que les cloches étaient à Rome pour se faire bénir par le Pape. En revenant, elles déposaient dans les jardins les œufs en chocolat et carillonnaient pour le signaler aux enfants. En Allemagne et à l’est de la France, c’est le lapin (symbole de la fertilité et du printemps dans la tradition païenne) qui déposait les œufs .. aux Etats-Unis un lièvre. Il est également possible de retrouver des cigognes ou encore des coucous… toutes les imaginations sont bonnes pour manger du chocolat.
Maintenant vous savez tout ! Vous penserez donc au passé lorsque vous mangerez vos chocolats de Pâques, en vous rappelant la chance que vous avez.
Aujourd’hui, notre rubrique « Histoire et Chocolat » s’anime donc pour Pâques.
Pour les croyants, Pâques est avant tout un événement chrétien, mais comment passes-t-on d’une croyance religieuse à de délicieux chocolats ?
L’ŒUF, le commencement de notre tradition .. oui oui, tout est parti de là !
Il y a 5 000 ans, lors de la venue du printemps, les Perses, les Romains et les Égyptiens avaient pour traditions de se donner des œufs de poules afin de souhaiter fécondité et renouveau et ainsi porter bonheur à la personne. En Europe, Pâques – comme vous le savez – est la fête commémorant la résurrection de Jésus. Le dimanche permet de marquer la fin du carême. Auparavant, cette période dite de Carême interdisait aux personnes en jeun de manger des œufs.
À la fin des 40 jours de carême, les personnes s’offraient donc tous les œufs des poules produits durant cette période. 40 jours, cela en fait des œufs …
Au XVème siècle, en Alsace plus précisément, les personnes appréciaient décorer des œufs de poule, destinés ensuite à être mangés. Finalement, notre idée provient d’Alsace .. ! Cette pratique se répand peu à peu et au XVII siècle, les cours princières mettent à la mode ce type de pratique. Ainsi, l’on pouvait retrouver de jolis œufs ornés contenant parfois des surprises.
Il est encore aujourd’hui complexe de connaitre la date exacte de l’invention des œufs en chocolat : qui a pu être la première personne à trouer de part et d’autre l’œuf afin d’y remplir une délicieuse gourmandise ? Ce que l’on sait, c’est qu’à l’aube du XIXème siècle, les premiers en œufs en chocolats font leur apparition. Les progrès techniques de l’époque permettaient de travailler la pâte de cacao, et de réaliser de jolis moules aux formes diverses.
Voilà pourquoi aujourd’hui, nous avons l’habitude de manger des œufs en chocolat pour Pâques. Et dire qu’à l’époque ce n’était pas du chocolat …
Et les cloches ou les lapins dans tout ça ?
Pendant de nombreux siècles, les cloches des églises ne pouvaient plus sonner entre le jeudi « saint » et le dimanche de Pâques. Cela afin de signaler le deuil … Une tradition que l’on pouvait avoir en France, en Belgique et en Italie.
Pour magnifier un peu l’histoire, on racontait aux enfants que les cloches étaient à Rome pour se faire bénir par le Pape. En revenant, elles déposaient dans les jardins les œufs en chocolat et carillonnaient pour le signaler aux enfants. En Allemagne et à l’est de la France, c’est le lapin (symbole de la fertilité et du printemps dans la tradition païenne) qui déposait les œufs .. aux Etats-Unis un lièvre. Il est également possible de retrouver des cigognes ou encore des coucous… toutes les imaginations sont bonnes pour manger du chocolat.
Maintenant vous savez tout ! Vous penserez donc au passé lorsque vous mangerez vos chocolats de Pâques, en vous rappelant la chance que vous avez.
Source : https://www.lecomptoirdemathilde.com/fr/blog/pourquoi-mange-t-on-du-chocolat-a-paques--n30
Pâques: les Français, ces gros mangeurs de chocolat
Le week-end pascal promet d’être fort en chocolat. En 2018, les Français ont consommé 14.748 tonnes de chocolat, soit 1kg par personne, pour un budget moyen d’un peu plus de 19 euros. Les vitrines des chocolateries se sont transformées. Chaque année, les fêtes de Noël et de Pâques sont le prétexte d’achats massifs de friandises parmi lesquelles le chocolat occupe une place de choix. À ces deux occasions, en 2018 les ventes de cet «or noir» ont représenté pas moins de 14,5% du chiffre d’affaires annuel. «C’est un marché ancré dans les fêtes traditionnelles, qui sont des moments de partage», commente Florence Pradier, secrétaire générale du Syndicat du Chocolat.
Sous forme de cloche, de lapin, d’œuf ou de poule, les petits et les grands en raffolent tout particulièrement le temps du week-end pascal, avec le rituel de la chasse aux œufs. Pour rappel, le chocolat est offert et mangé en référence à une tradition religieuse datant du XIXe siècle marquant la fin du Carême. Un événement familial qui fait le bonheur de l’industrie chocolatière: 14.748 tonnes ont été vendues l’année dernière, selon les chiffres du Syndicat du chocolat. À Pâques, les ventes restent stables Les ventes à cette période se caractérisent par une grande stabilité d’année en année. Ainsi, entre 2013 et 2018, il s’en est vendu en moyenne 14.894 tonnes par an.
Les Allemands, premiers consommateurs Sur toute l’année, la consommation moyenne en France en 2018 s’élevait à 7,31 kg par habitant. Par rapport à leurs voisins européens, les Français se distinguent par une propension à consommer plus de chocolat noir. Autre caractéristique tricolore: le pays roduit plus qu’il ne se consomme, avec 57% d’exportations, dont 86% dans l’Union européenne. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que, par personne, les Européens sont les plus gros consommateurs mondiaux de chocolat, Allemands et Suisses en tête. Les Français, eux, n’occupent «que» la sixième place. Un classement soumis à des fluctuations qui peuvent parfois réserver des surprises: en 2018 l’Estonie a ainsi opéré une incursion à la troisième place mondiale alors qu’elle n’apparaissait pas parmi les neuf plus gros consommateurs l’année précédente, et la Belgique a chuté de la deuxième à la neuvième place. Ce qui est certain, c’est que les habitudes de consommation sont très différentes d’un pays à l’autre: «En Belgique le chocolat est dégusté seul, tandis qu’en France il se partage. On offre du chocolat comme on offre des fleurs. En Chine par exemple, c’est un produit qu’on offre, qui est très précieux et unique, détaille Florence Pradier.
À l’année, les chiffres totaux de la consommation en France donnent le tournis. 333.029 tonnes de chocolat ont été achetées en 2018, en baisse de 45.821 tonnes par rapport à 2017, pour un chiffre d’affaires total de près de 3 milliards d’euros. Le secteur représente 30.000 emplois directs, répartis dans 105 sociétés constituées à 90% de PME. Concernant les goûts et les formes, les tablettes et les pâtes à tartiner ont la préférence des consommateurs, avec des taux de ventes respectifs de 35,2% et 24,4%. Le cacao en poudre est moins acheté, avec seulement 12,7% de part des ventes.